Notre mandat


Les membres du réseau reconnaissent que les technologies d’IA ne sont jamais neutres. En effet, celles-ci sont intégrées à des cadres sociaux et techniques de travail. Elles sont par conséquent influencées par les biais cognitifs de leurs créateurs et créatrices et limitées aux contextes socio-économiques de leur déploiement.

C’est pourquoi nous nous engageons à mettre en lumière les répercussions concrètes de l’IA afin de mieux saisir ses incidences sous-jacentes ainsi que les possibilités de résistance et de changement. Pour ce faire, nous nous engageons à créer des ressources de sensibilisation aux problèmes et thèmes qui émergent de nos réunions de travail.

Afin de stimuler la pensée critique quant aux possibilités et limites de l’IA, nous mettons en avant des récits pluriels et scénarios d’avenir promouvant un déploiement éthique de l’IA.
  

Nous accueillons les points de vue qui s’inscrivent au-delà de la dimension technique et entrepreneuriale de l’IA pour mettre en exergue les effets de ces technologies sur les expériences vécues. Un moyen d’y parvenir consiste à inverser les structures de pouvoirs en s’appuyant sur les connaissances et expériences communautaires afin d’orienter et façonner nos discussions. À terme, notre objectif est de créer une société plus équitable et plus juste qui mobilise l’IA pour le bien-être de tous et toutes.

Modalités de participation


Dans le cadre de leur travail, les chercheurs et chercheuses du Réseau prennent les engagements suivants :

  1. Valoriser les communautés et personnes qui s’intéressent à la conception et la mise en œuvre des intelligences artificielles et qui pourraient être impactées par ces  technologies.
  2. Faire preuve de transparence quant aux méthodes, au budget, aux sources de financement, aux échéanciers, aux objectifs et avantages de la recherche (p. ex. pour les chercheurs et chercheuses, les adjoints et adjointes de recherche et les membres de la collectivité).
  3. Créer un espace dédié à l’apprentissage mutuel, au renforcement des capacités et au partage des expertises et ressources liées à la compréhension et utilisation de l’intelligence artificielle (IA) comme outil de résistance, d’émancipation et d’analyse.
  4. Permettre aux communautés et à la société de façonner activement le futur de l’IA et des technologies digitales, encore trop souvent pensé à l’aune du déterminisme technologique et économique.
  5. Placer l’IA dans les contextes de sa création et de son déploiement en la reliant aux personnes qui la développent, l’implémentent et interagissent avec elle.
  1. Mettre en lumière les relations entre l’IA et les décideurs et décideuses politiques, les gouvernements, les institutions, les entreprises et les populations afin de mieux dénoncer les inégalités qui en découlent et qui touchent de façon disproportionnée les communautés pauvres et racisées.
  2. Développer une analyse critique des idéologies dominantes, telles le positivisme technologique ou certains discours et représentations populaires de l’IA, pour que le développement de l’IA ne se fasse pas au détriment des besoins et droits fondamentaux des personnes.
  3. Négocier préalablement les avantages directs de la recherche pour les communautés (p. ex. connaissances, avantages économiques, services, travail rémunéré).
  4. Valoriser la pluralité des connaissances et expériences tout en reconnaissant les impacts multiples de la recherche ainsi que les disparités en matière de capacités individuelles et collectives.
  5. Encourager des projets de recherche et de travail communautaire en adéquation avec les désirs et espoirs des communautés locales.

Membres


Yannick Baumann
Candidat au doctorat, Département de géographie
Université de Montréal
Joëlle Gélinas

Étudiante au doctorat en communication
Université du Québec à Montréal

Nicholas Gertler
Maîtrise en études des médias
Department of Communication Studies, Université Concordia
Erin Hassard
Service d’assistance et de communication
Women on Web

Thomas Linder, PhD
Coordinateur, Open North
Fenwick McKelvey
Professeur associé, Department of Communication Studies, Université Concordia
Codirecteur, Institut d’IA appliquée de Concordia
Christian Medina
Responsable des programmes mondiaux, Open North

Alex Megelas
Candidat au doctorat, Department of Integrated Studies in Education
Université McGill
Myriam Moore
Professeure Assistante
Université de St. Paul
Alessandra Renzi
Professeur associé, Department of Communication Studies
Université Concordia
Lindsay Rodgers, PhD
Conseillère, Mobilisation des connaissances
Institut d’IA appliquée de Concordia
Andres Salas

Étudiant au doctorat, Interdisciplinary Humanities program

Université Concordia

Sepideh Shahamati
Candidate au doctorat
Geography, Planning, and Environment, Université Concordia

Mieko Tarrius
Chercheuse au doctorat
Geography and Urban Studies, Université Concordia

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